Notre histoire

Exploitation familiale picarde depuis 5 générations, résolument tournée vers l’avenir.

Jean HARENT, 31 ans, a repris le flambeau en 2019 et ancré sa ferme dans une vraie démarche de transition agroécologique. On retrouve ainsi plus de 15 cultures différentes, poussant au pied des 18 000 arbres implantés au cœur des parcelles en agroforesterie. Le tout sans labour ni travail de ses sols. #agriculturerégénératrice

Acteur du changement en agriculture, soucieux de proposer des produits de qualité, durables et accessibles à tous, il lance en 2024 la Ferme H. Objectif : Retrouver un vrai lien de proximité avec les consommateurs, partageant les valeurs d’une agriculture locale, nouvelle et du mieux manger. Ainsi nait sa première gamme d’huiles végétales, 100% made in Hauts de France au goût incomparable.

Nos 15 cultures

1. LES COUVERTS VEGETAUX

Les couverts végétaux sont un mélange de différentes espèces implantées entre deux cultures.
Objectif : ne jamais laisser le sol nu. Ils vont venir enrichir naturellement les sols en favorisant l’apport de matière organique fraîche et stimuler l’activité biologique (vers de terre, bactéries, champignons…). Un sol couvert limite l’assèchement de surface, l’érosion et les problématiques de salissement de la parcelle en créant une concurrence à la lumière. Ce sont également de formidables puits de carbone et zones refuges pour la biodiversité.

2. MAXIMISER LA FERTILITE DU SOL

L’agriculture régénératrice a pour objectif principal la restauration de la qualité et de la fertilité des sols. On y maximise ainsi les apports d’engrais organiques (composts, fumiers), les couverts végétaux évoqués plus haut, les légumineuses dans la rotation afin de limiter les apports d’engrais minéral au sein de la rotation. La réduction au global des intrants (fongicides, insecticides…) est également prépondérante et demande une surveillance accrue de ses parcelles et un travail de fond sur l’agronomie et les rotations.

3. ROTATION DIVERSIFIEE

Dans le but d’obtenir des sols vivants et propres, une rotation plus diversifiée qu’en système conventionnel s’impose. L’allongement des rotations, alternant différentes familles culturales et période d’implantation (été, automne, printemps) permettent de venir couper les risques parasitaires et limiter le salissement des parcelles en rompant les cycles de levées habituels des adventices. Dans un contexte de dérèglement climatique avéré, une rotation diversifiée se rendra plus résiliente face aux aléas météorologiques..

4. L'AGROFORESTERIE

L’agroforesterie est un prolongement logique des méthodes de cultures en agriculture régénératrice.

En intégrant les arbres au cœur du système, elle permet de renforcer le pouvoir de captation du carbone de l’exploitation, fixer au mieux la biodiversité au sein des parcelles, limiter l’érosion, préserver la qualité des sols et des eaux. Elle se montre également un précieux atout face aux changements climatiques, en tempérant les phénomènes extrêmes (vent, sécheresse, froid) qui sont néfastes aux cultures et impactent la régularité des rendements.

5. LA REDUCTION DU TRAVAIL DU SOL

Elle est primordiale, et permet l’amélioration progressive du taux de matière organique des sols, celle de leur qualité physique et biologique. En supprimant le travail profond des sols (labour, déchaumage…) une baisse de la consommation de 30% à 50% de carburant à l’hectare est possible : un formidable atout agronomique, écologique et économique pour le système.

6. FAVORISER LA BIODIVERSITE

Il n’est pas de système agronomique performant sans une biodiversité importante et équilibrée au cœur de l’exploitation. Favoriser la présence d’insectes pollinisateurs au sein des parcelles permet de sécuriser la fécondation des cultures et donc leur rendement. Idem pour les insectes auxiliaires (coccinelles, carabes...) qui sont des prédateurs efficaces des insectes nuisibles aux cultures (pucerons, limaces…) et permettent de fortement réduire voire supprimer la lutte insecticide sur les cultures sensibles.
Afin d’offrir un habitat propice à une faune équilibrée la mise en place d’infrastructures
agroécologiques est indispensable : haies, jachères mellifères, bande enherbées etc.